Contrairement à la légende, le soutien-gorge push up n’est pas réservé aux petites poitrines qui voudraient prendre du volume. S’il donne effectivement un coup de pouce aux seins menus, il se destine tout autant à mettre en valeur des attributs généreux, en affichant un décolleté à se damner. Entre trompe-l’œil et séduction, voici tous les secrets de cet accessoire qui fait sourire les femmes et fantasmer les hommes.

La démocratisation du soutien gorge push up 1

À quel sein se vouer ?

Une-pièce, corset, grande taille… La lingerie s’adapte volontiers au corps de la femme, afin de mieux la mettre en valeur sans jamais trahir son élégance, à l’aide d’accessoires discrets et doux. Le soutien-gorge push up est de ceux-là.

Comme son nom l’indique très bien, le push up (qui signifie « relever ») ramène la poitrine au centre en lui donnant du volume et du galbe. Quel est le secret de ce bel effet arrondi ? Les armatures ! Ce sont elles qui maintiennent la poitrine, rehaussent et rapprochent les seins naturellement.

Pas de rembourrage, donc pas de triche ! Le push up a quelque chose de spontané et de simple. Il offre 3 effets :

  • Le maintien de la poitrine – c’est ce qu’on demande à n’importe quel soutien-gorge, pas vrai ?
  • Le galbe : une façon naturelle de rehausser les seins.
  • Le décolleté pigeonnant : rendu célèbre par le film Erin Brockovich, dans lequel Julia Robert en arbore un, ce type de décolleté met en valeur petites ou fortes poitrines via l’effet rehaussant.

Comment le soutien-gorge push up s’est démocratisé

Après une ère marquée par un look volontiers androgyne (les années 60), l’arrivée du Wonderbra au début des années 90 fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde de la mode. Le soutien-gorge push up commence alors à franchir les frontières des rayons lingerie pour se montrer un peu partout, de la une des magazines spécialisés aux émissions de télévision.

Il est peu dire que Wonderbra contribue à rehausser l’intérêt des femmes (et des hommes, bien entendu) pour les poitrines bien galbées. Le recentrage des seins devient une affaire publique à travers la campagne de publicité mettant en scène le mannequin tchèque Eva Herzigová, qui intime les spectateurs à la regarder dans les yeux.

Dans la foulée, le soutien-gorge push up devient un phénomène de culture de masse, et toutes les marques de lingerie emboîtent le pas à Wonderbra. De nos jours, ces dames ne savent plus à quel sein se vouer : on trouve du push up un peu partout, dans tous les genres, dans tous les styles, à tous les prix, en coton ou en dentelle.

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Un esprit sein dans un corsage

Voici une sélection de modèles de push up, adaptés à divers types de tenues vestimentaires :

  • Le soutien-gorge push-up aux coques arrondies et à l’entre-bonnets très bas. Vous laissez entrevoir la ligne entre les seins, sur un haut généreusement ouvert.
  • Le push up à balconnets. L’effet rehaussant reste discret et ne resserre pas les seins (vous êtes plus libre que dans un corset). Pour un décolleté rond et profond.
  • Le push up sans bretelles, avec bonnets sans coutures. Idéal pour les poitrines légères et moyennes, à porter avec un bustier.
  • Le push up pour le sport, agrémenté de pads à effet rehaussant. Très bien pour les sports calmes (fitness), le soutien-gorge push up n’est pas recommandé pour les activités plus énergétiques (jogging, zumba), car les mouvements des seins sont alors trop violents.
  • Le push-progressif : cette tendance récente intègre dans le bonnet une mousse fine et discrète qui galbe la poitrine vers le haut.

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Le soutien-gorge push up, facteur de risque ?

On a beau l’adorer, le soutien-gorge push up représente néanmoins un risque pour la santé. S’il semble difficile d’y croire au premier abord, les études se multiplient qui tissent des liens entre le port d’un soutien-gorge serré (push-up, brassière) et le développement du cancer du sein chez la femme.

Absurde ? Peut-être pas. Ces accessoires au maintien si ferme ont pour effet de limiter la circulation des fluides lymphatiques, et réduisent en conséquence l’efficacité de l’évacuation des toxines de la poitrine. Selon ces études, c’est le port prolongé et excessif du soutien-gorge qui augmenterait dramatiquement les risques de développer cette maladie.

Mais que cela ne vous dégoute pas du soutien-gorge push up ! Pour vous aider à retrouver le sourire, regardez cette excellente (et très drôle) publicité thaïlandaise pour cet accessoire !


Pub de soutien-gorge push-up en Thailande de Spi0n